scanner son enfance
une photo à la fois
chercher précisément le moment où
tout a basculé
fracture (I)
25 Monday Nov 2019
Posted Fragments
in25 Monday Nov 2019
Posted Fragments
in09 Monday Jan 2017
Posted Écriture automatique, Poésie/ Poetry
in
jumpstarting
our hearts
with
fragments
& jagged
pieces
of
herstory
04 Wednesday Jan 2017
Posted Fragments, Poésie/ Poetry
inTags
tes yeux de brume me suivent
gouttes d’eau le long de la colonne vertébrale
les parenthèses suspendues
le miel à peine récolté
déjà, la nuée vers l’ennemi
à bout portant
une roche en plein cœur
28 Wednesday Dec 2016
Posted Poésie/ Poetry
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écrire, parce qu’on ne peut faire autrement
question d’articuler les hurlements
opaques
remplissant
la tête
les yeux
la trachée
les yeux, exorbités, tentent de comprendre
mais ne suivent pas
un tout désordonné
bancal
mais qui avance, lentement
écueils sournois
brûlés à la pointe de mon clavier
trop souvent
oublié
11 Friday Nov 2016
Posted Écriture automatique, Poésie/ Poetry
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abnégation d’une âme
perdue
au fond d’un phylactère
le doux tremblement
de tes mains
contre mon ventre
à n’en plus finir
émotions en turbulence
intensité
nue
de la courbe
de ton sein
décadence
interdite
arabesques décrites
au rythme des palpitations
réveillant un murmure
gémissant
leurs échos
contre les murs
de nos cris
26 juillet 2016
17 Saturday Sep 2016
Posted Poésie/ Poetry
inl’âme noire sous la pluie
se nettoie
peu à peu
les couches glissent
graduellement
brunes, grises, marron
révèlent en son centre
et puis un peu sur les bords
des zones où l’air est bon
presque pur
on inspire
les alvéoles se gonflent
la tache cesse de grandir
entoure de ses mots
l’âme, jadis noire, maintenant, grisâtres
tons de gris sur fond noir
ce n’est peut-être pas le carré
de Malévitch
mais cette oeuvre est
mise à nue
frissonnante un peu
les feuilles
secouées
dans les poumons
débarrassés
de taches et autres âcretés
enfin,
l’âme n’est plus
vive
l’âme
19 Tuesday Jul 2016
Posted Fragments, Poésie/ Poetry
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elle tenait, dans sa bouche, des livres de poche
ainsi, disait-elle, aucun mot ne pourra plus m’échapper
les portées de mots flottaient de ses doigts écartés, tels des oiseaux assoiffés de liberté
entre ses reins, l’espoir
dans la courbe de son œil, l’attente
09 Saturday Jul 2016
Posted Poésie/ Poetry
inShe’s funny when she walks
It’s as if she’s not quite sure where to land her feet
Her head, where is it now?
Swivelling back and forth
Looking for something
Looking at nothing
Her mind surrounded by dark plagued thoughts
Like boiling tar on a sunny sidewalk
She forgot what was her intention
Her use
Her goals
One by one
She peeled them off herself
Layers of various fluids, veins & little useless organs
All tied together by an invisible
Link
The same despair
The same…
Uncertain loneliness
That grabs at her very core
Every day
She’s funny when she walks
But the rest of her screams sadness
Despair, anger
Frustration
Aimed at herself, of course
Never onto others
She care too much
Always has been her problem
02 Saturday Jul 2016
Posted Écriture automatique, Poésie/ Poetry
inLes nerfs s’échauffent contre le mur
Les pensées, brûlantes, s’écoulent comme de la fièvre
Je tente de renouer avec une muse un peu trop absente
C’est qu’elle est dure à dénicher, la coquine
Elle qui s’est lancée dans un des recoins de l’appartement
Trop encombrés des fragments du passé
(qu’il faudrait peut-être penser à jeter, d’ailleurs)
Les boîtes, les sacs, la filière, les tablettes, la bibliothèque
Tout, rempli, déborde le long des planchers
Alors que j’essaie de me souvenir
Où est-ce que je l’ai mise?
La muse. Fuyante.
Elle s’est probablement perdue, embourbée dans une vie qui sembler aller trop vite pour moi
Telle une voiture enlisée dans une charnière
Tout ceci ne m’appartient pas
Les larmes ne se libèrent plus de la même façon
Il faut fermer les yeux, s’étirer le bras et puis
Tout lancer
En espérant que ça touche terre
Qu’un sentiment (quelconque) d’orientation
Fasse surface
Afin de trouver prise dans la boue
Et de repartir
01 Friday Jul 2016
Posted Écriture automatique, Poésie/ Poetry
inla vérité
de toute façon, est partie
avec les p’tits
sans laisser d’adresse
il est impossible de s’asseoir
et puis d’écrire
il fait trop chaud pour penser
le cerveau s’ébouillante
frileux, il a peur de sortir
même le café devient amer
au contact de l’air ambient